mercredi 2 novembre 2011

Edvard Munch, l'oeil Moderne au centre Pompidou

Date : 21 septembre - 9 janvier

Où ? : Centre Pompidou

Pourquoi ? : Parce que Munch fait parti de ces peintres qui m'ont retourné le cerveau et l'estomac.

 
PRESENTATION tirée du site du centre Pompidou

"Présentation de l'exposition,
par Angela Lampe et Clément Chéroux, conservateurs au musée national d'art moderne.

Edvard Munch est parfois considéré comme un artiste du 19e siècle, un peintre symboliste ou pré-expressionniste. Une idée reçue en fait aussi un artiste reclus, en proie à de violentes angoisses, dépressif, une âme tourmentée. L'exposition montre, à rebours de cette mythologie, que Munch était ouvert aux débats esthétiques de son temps, et qu'il a entretenu un dialogue constant avec les formes de représentation les plus contemporaines : la photographie,
le cinéma et le théâtre de son époque. Il ira jusqu'à faire lui-même l'expérience de la photographie et du film, osant des autoportraits qu'il est sans doute le premier à avoir réalisés, à bout portant, en tenant l'appareil d'une main : « J'ai beaucoup appris de la photographie, déclare-t-il. J'ai une vieille boîte avec laquelle j'ai pris d'innombrables photos de moi-même. Cela donne souvent d'étonnants résultats. Un jour lorsque je serai vieux, et n'aurai rien d'autre de mieux à faire que d'écrire mon autobiographie, alors tous mes autoportraits ressortiront au grand jour. » (Edvard Munch, interviewé par Hans Tørsleff, 1930)

Munch était pleinement « moderne », c'est la thèse que défend cette exposition que lui consacre le Centre Pompidou, avec cent quarante oeuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d'époque, des oeuvres sur papier, des films et l'une des rares sculptures de l'artiste. À travers neuf thèmes, elle présente un ensemble comme il a rarement été
possible d'en voir, associé à ses expérimentations photographiques et filmiques."



Des œuvres de Munch, j'en ai vu souvent, au musée Munch à Oslo, qui est très bien réussi, à la pinacothèque il y a trois ans de cela pour l'exposition "anti-cri" qui m'avait époustouflée bien que je trouvais le nom inadéquat car ils avaient pris le parti de faire une rétrospective non exhaustive sur son œuvre au complet  en prenant en compte sa période "cri". Pour cette exposition, le centre Pompidou a voulu axer sa problématique sur un Munch moderne, soit du XXe siècle et non du XIX. L'idée pouvait être intéressante mais d'après moi, ils se sont complétement planté. Ils ont survolé des thème récurrents et important chez Munch, l’obsession, la femme inquiétante, la relation morbide. Ils ont décidé de montrer l’œuvre de Munch d'un point de vue plutôt technique en le rapprochant de la modernité. En fait, cette exposition ce serait appelé "l'anti-cri", cela aurait eu plus de sens car le centre Pompidou a montré des œuvres de Munch beaucoup moins connus, des vidéos et des photos qu'il a prises, des croquis qu'il a fait de l’intérieur de ses yeux malades. Outre cela, cette exposition a tout de même eu des bons côtés, j'ai redécouvert certaines toiles qui ne m'avaient pas interpellées en premier lieu, La puberté par exemple, mais j'ai surtout réussi à trouver un recueil de ses écrits qui a été publié récemment en français où un de ses poèmes qui m’avait estomaqué à Oslo y figure. Poème que j'avais cherché pendant des heures et des heures sur internet et ce, sans succès.


  • le clair de lune glisse sur ton visage
  • plein de toute la beauté du monde
  • et de souffrance
  • tes levres sont comme deux rubis rouge
  • et pleines de sang comme
  • un fruit rouge carmin
  • Elles s'entrouvrent comme par douleur
  • Un sourire de cadavre
  • C'est pourquoi
  • la chaine se referme qui relie génération
  • apres génération
  • comme un corps glisse dans
  • un grand océan - sur de longues vagues qui
  • changent de couleur du violet profond
  • au rouge sang


2 commentaires:

  1. Si tu avais pris le temps de lire l'article tu te serais rendue compte que je n'étais pas à Londres mais Canterbury, Ashford et Folkestone donc Camden Town pas vu ^^

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  2. Mea Culpa. Comme tu es allé dans plusieurs endroits, il me semblait évident que tu étais passé par Londres.

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