dimanche 22 juillet 2012

Théâtre : Compte-rendu #1


Moi je crois pas !

Date : 4 févr. - 24 mars 2012
De : Jean-Claude Grumberg
Metteur en scène : Charles Tordjman
Avec : Pierre Arditi, Catherine Hiegel
Où ? Théâtre du Rond-Point
Présentation : « Un homme, une femme, et le temps qui a fait son oeuvre ; poison lent. Fini la séduction, les élans de l’amour naissant. Monsieur et Madame s’affrontent. Ils se cherchent des poux, provoquent leur guerre intestine. Ils conjurent l’ennui familier par les accrocs de la dispute. Le 11 septembre est-il un coup monté ? Les écrivains ont-ils des nègres ? Lui n’y croit pas, elle si. »

Avis : Je n’ai pas été vraiment emballée. Peut-être que je me suis sentie un peu trop éloignée des personnages. Les sketchs étaient un peu redondants, heureusement que les acteurs sont tous deux des monstres de scène.


Gaspard Proust tapine


Date : 20 mars 2012
Où ? Espace Michel Simon, Noisy le Grand
Présentation : « L’impertinence et l’anticonformisme sont les cartes maîtresses de cet humoriste bardé de prix (premier prix du festival Juste pour rire de Nantes et de Paris fait sa comédie, prix Raymond Devos 2010). Il les abat avec une féroce désinvolture et dégomme en bloc toutes nos petites hypocrisies. Qu’il cite Arthur Rubinstein ou Baudelaire, qu’il égratigne Marcel Pagnol ou qu’il malmène les trentenaires et les anciens combattants, ses textes restent ciselés, intelligents et caustiques. Au final, les cyniques se délecteront de ce one-man show malicieux où le politiquement incorrect et l’humour très noir règnent en maîtres. »



Avis : je simplifierai mon avis en trois mots : « je suis fan ». J’aime ce genre d’humour. J’aime le fait d’avoir gêné ma voisine lors du spectacle parce que j’ai ri à toutes les blagues et bien trop fort. J’aime que certaine personne ne supporte pas son humour et j’aime encore plus sa manière de répondre aux journalistes. Je pense le revoir au théâtre du Rond-Point l’année prochaine. Il y repasse encore. 



Se trouver


Date : du 06 Mars 2012 au 14 Avril 2012
De : Luigi Pirandello
Metteur en scène : Stanislas Nordey
Avec : Emmanuelle Béart, Claire ingrid Cottanceau, Michel Demierre, Vincent Dissez, Raoul Fernandez, Marina Keltchewsky, Frédéric Leidgens, Marine de Missolz, Véronique Nordey, Julien Polet, Laurent Sauvage
Où ? Théâtre de la Colline
Présentation : « Se trouver (1932) est un extraordinaire portrait de femme et d’actrice. Donata Genzi, dispersée en de multiples personnages, n’arrive plus à être elle, ni même à être ; pour se trouver, elle tente une aventure sentimentale et fuit le théâtre, mais son métier d’actrice pèse sur l’être de femme qu’elle cherche : chaque geste, chaque inflexion de voix lui viennent d’une pièce qu’elle a déjà jouée ; elle ne se réalise pas plus dans la vie que dans son métier. Elle décide alors de tenter une dernière expérience cruciale: retourner sur scène en prenant le risque de fragiliser sa relation amoureuse et de se perdre définitivement. »

Avis : C’est rare, mais je me suis ennuyé au théâtre. Le rythme est lent, la mise en scène pompeuse et anachronique. Même après avoir rencontré le metteur en scène lors d’une visite qu’il a fait à notre classe et bien qu’il est justifié clairement ses intentions, je n’y peut rien, je n’ai pas adhéré. Le propos de la pièce est intéressant mais la servi.




Que ma joie demeure!


Date : 5 avr. - 13 mai 2012
De et avec : Alexandre Astier
Metteur en scène : Jean-Christophe Hembert
Où ? Théâtre du Rond-Point
Présentation : « Maître de musique, claveciniste ou joueur de viole de gambe, l’acteur devient Jean-Sébastien Bach. Génie absolu de la musique baroque, pasteur protestant, organiste, le compositeur signe au XVIIIe siècle mille chefsd’oeuvre, préludes et passions, fugues et variations. Herr J. S. Bach donne enfin en 2012 une master class. « Introduction au contrepoint fleuri et rigoureux », avec illustrations sonores et extraits live. »





Avis : Alexandre Astier est un des personnages intéressants de la scène ou du cinéma français. Derrière un humour qui, au premier regard, semble « rustre », se cache tout une finesse et une analyse du monde actuel et de la psychologie de personnage. Dans ce spectacle on découvre un autre de ses talents : il est également très bon musicien. 



Dans la jungle des villes


Date : du 04 Mai 2012 au 07 Juin 2012
De : Bertolt Brecht
Metteur en scène : Roger Vontobel
Avec : Congé, Cécile Coustillac, Annelise Heimburger, Arthur Igual, Sébastien Pouderoux, Philippe Smith et avec la participation de John Arnold
Où ? Théâtre de la Colline
Présentation : « Une ville ordinaire, un jour ordinaire, dans un monde d’argent : le bruit, la boue, des gens au travail ou sans. Qu’ils vendent du poisson, du sexe ou leur misère, ce sont d’autres qui en touchent les fruits. Dans cette jungle implacable, deux hommes engagent un combat énigmatique. Shlink s’est hissé du bas de l’échelle au sommet, il a vendu son âme à la modernité, il a tout - mais peut-être pas? Garga, lui, n’a jamais rien tenté, préférant s’engourdir dans la marginalité et dans une vie sans horizon. »


Avis : Des thèmes que j’aime : la confrontation, le rapport à l’argent, les rapports de force et de domination, l’humiliation. Roger Vontobel a décidé une mise en scène hard et jusqu’au boutiste. Et pour une fois, ça fait du bien ! Brecht n’a pas fait dans la demi-mesure, pourquoi devrait-on le jouer en demi-nuance alors ? Alors oui, c’est bruyant, c’est crade et souvent de mauvais gout. Oui, la moitié de la salle est sorti, mais pour ma part ça m’a fait beaucoup de bien.







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