vendredi 6 juillet 2012

LE REPAS DES FAUVES, de Julien Sibre


Date : 11 mars 2012

D’après : Vahé Katcha

Adaptation et mise en scène : Julien Sibre

Avec : Cyril Aubin, Olivier Bouana, Pascal Casanova, Stéphanie Hédin, Pierrejean Pagès, Jérémy Prévost, Julien Sibre, Caroline Victoria

Où ?  Espace Michel Simon, Noisy-le-Grand



Présentation : L'Occupation, une ville de province. Sept personnes, des amis, se retrouvent réunies pour un repas d'anniversaire. Durant la fête, un attentat a lieu et deux officiers allemands sont abattus. Le capitaine de la Gestapo, le SS Kaubach, fait irruption dans la pièce et exige l'exécution de vingt otages si les coupables ne sont pas trouvés. Il demande aux invités de désigner eux-mêmes deux d'entre eux comme otages. Alors, ces gens qui appartiennent à des milieux différents vont s'affronter et s'entre-dévorer, chacun trouvant une bonne raison de ne pas se porter volontaire. La tension ne va cesser de monter, transformant la réunion amicale en repas de fauves où les moments d'espoir alternent avec les moments de folie jusqu'à la surprise du dénouement...



Mon avis

Mon premier contact fut intense. J’ai reçu, grâce à l’Avant-scène théâtre, l’écrit de cette pièce. Je l’ai commencé sans trop savoir à quoi m’attendre, comme toujours. La couverture évoquait la guerre 39-45, le titre, un acte de cruauté, ce qui est en somme une redondance. Une histoire anodine se met en place, on se reconnait dans certains personnages et là, bam, l’attentat, et l’intrigue commence réellement. La lecture en est devenue indispensable et intolérable. J’ai lu avec frénésie pour enfin savoir comment cela allait finir. Qui allait se sacrifier ? Qui serait sacrifié par les autres ? La fin de la narration évite le pire, le plus cruel, mais ne nous empêche pas de penser. Et nous, qu’aurions nous fait ?
 
Mon second contact fut décevant. J’ai attendu cette pièce si longtemps. Première prise : je me retrouve au dernier rang du balcon du théâtre de Noisy-le-Sec qui est très mal fait. En effet, l’angle de la pente est trop élevé et il n’y a aucune barrière de sécurité ce qui fait que j’ai eu le vertige. Non, ce n’est pas une blague, j’ai eu le vertige, littéralement, dans un théâtre. J’ai d’abord passé les trente première minutes de la représentation à me concentrer sur le fait que j’avais peur du vide pour finalement sortir de la salle. Heureusement, il restait des places en orchestre, j’ai pu regarder la fin du spectacle sans gêne. Mais, c’est à ce moment que cela devient décevant, car je n’ai plus ressenti le frisson de la lecture. Je ne saurai expliquer pourquoi. Les acteurs étaient peut-être un peu moyens ? Peut-être était-ce la salle, bien trop grande, qui empêchait l’effet d’agir ? Je ne saurai le dire.   






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