jeudi 6 septembre 2012

Lecture : compte-rendu #2

The Hunger Games (tome 1)


Auteur : Suzanne Collins
Genre : Science-fiction
Année de parution : 2008
Édition : e-book

Quatrième de couverture : « Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

Avis : Après avoir été séduite par l’idée de la trame, puis déçue par certains aspects du film, je voulais lire le livre presque sûre de combler ma déception … qui n’en est sorti que plus grande. Si Katniss à l’écran est plutôt insupportable et mièvre, au final, elle est bien pire dans le livre. L’auteur n’utilise que la première personne du singulier tout du long et Katniss est bien mignonne mais j’aurais préféré connaître les pensées de certains personnages clefs. De plus l’un des personnages, le producteur de l’émission, qui me semblait être très important et dont j’attendais plus de précision du livre, n’existe pas du tout. Alors bon, le public est très ciblé, 12-17 ans environ et si l’idée me plait toujours autant, j’attends l’auteur ou cinéaste qui ira jusqu’au bout et fera de son personnage principale, la créature affreuse et sadique d’une société extrémiste.

Suicide Island (tome 1 et 2)


Auteur : Kouji Mori
Genre : Anticipation, drame
Année de parution : 2011
Édition : kaze
Traduction du japonais : Frédéric malet

Quatrième de Couverture : « Hospitalisé après une tentative de suicide, Sei se réveille sur une île apparemment désertée. Mais il découvre vite qu'il n'est pas seul du tout, et que cet endroit est en fait utilisé par la société japonaise pour se débarrasser des individus suicidaires dont elle ne souhaite plus assumer le coût.
Dans cet environnement oppressant, certains mettent définitivement fin à leurs jours, tandis que d'autres choisissent de recommencer à zéro. Mais tous ont en commun une grande fragilité psychologique, et vivre ensemble, survivre ensemble, deviendra une lutte permanente. »

Avis : J’ai beaucoup de mal avec le rythme du Manga. Il a fallu que je termine la dernière page du deuxième pour enfin m’y intéresser. Et la flemme de payer encore 8€ m’empêche d’acheter un autre tome. Les deux premiers tomes, mise à part l’intrigue de départ, ne racontent rien d’intéressant. Le retour à l’état de nature. Il est plus intéressant de lire Voltaire, Golding ou Paasilina si ce sujet vous intéresse. La reconstruction d’une mini société. Des personnalités qui se démarquent, le leader, le suiveur, le challenger, l’outsider… Le graphisme n’est même pas vraiment beau. C’est dommage. Encore une réalisation qui passe à côté de son idée.

La vallée de la peur


Auteur : Conan Doyle
Genre : Détective
Année de parution : 1915
Édition : e-book
Quatrième de couverture : «La Vallée de la peur Sherlock Holmes vient à peine de déchiffrer un message codé le prévenant qu'un certain Douglas, de Birlstone Manor House, est en danger, qu'il apprend par l'inspecteur MacDonald de Scotland Yard que Douglas vient d'être sauvagement assassiné. Grâce au signataire du message, Sherlock Holmes sait que, derrière cette affaire, se trouve son ennemi juré : le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone... Par la richesse de son intrigue et de son action, La Vallée de la peur, où l'on voit Sherlock Holmes se mesurer avec Moriarty, adversaire en tous points à sa hauteur, est sans doute le meilleur roman de Conan Doyle »

Avis : le roman est construit en deux parties : d’abord l’enquête de Sherlock Holmes (dont on ne connaitra le dénouement qu’à la toute fin) puis l’histoire d’un des personnages de l’enquête. L’histoire est passionnante, on se prend, forcément à essayer de deviner quel est le coupable. Ce qui est impossible, bien évidement. En plus de ce roman, j’ai lu quelques-unes des nouvelles. J’ai téléchargé l’intégralité des Sherlock Holmes et la longueur des nouvelles m’arrangent car elles correspondent à celle de mon trajet dans le RER.

Love and pop


Auteur : Ryu Murakami
Genre : Drame
Année d’écriture : 1996
Année de parution : 2009
Édition : Editions Philippe Picquier
Traduction du japonais : Sylvain Cardonnel
Quatrième de couverture : « Love & Pop aborde une forme de prostitution propre au Japon, dont Murakami avait déjà fait le sujet troublant de son film Tokyo Decadence. Par l'intermédiaire de messageries téléphoniques, de jeunes lycéennes acceptent des rendez-vous avec des inconnus pour pouvoir s'acheter des produits de marque. Le roman raconte la journée d'une jeune fille qui, désirant absolument s'offrir une topaze impériale, accepte coup sur coup deux rendez-vous avec des hommes. Mais les rencontres ne vont pas se passer comme elle l'avait prévu. La littérature n'a que faire des questions de moralité, dit Murakami Ryù, qui a construit son roman à la manière d'une oeuvre d'Andy Warhol, en fondant dans sa narration des bribes de conversations, d'émissions de radio ou de télévision, des litanies de marques, de titres de films ou des paroles de chanson à la mode. Comme un bruit de fond faisant soudain irruption au premier plan pour saturer le sens de ces rencontres qui ouvrent sur tous les possibles de l'humain. Tandis qu'une violence latente se fait de plus en plus pressante et précise. »

Avis : J’ai été baignée toute l’année dans la culture japonaise dû à un devoir pour mon école. Ce livre m’a intrigué. La couverture est toute rose. Il donne plus l’impression d’une jolie petite comédie romantique pour préado. Puis je le retourne, le mot « prostitution » dès la première phrase du paragraphe de présentation. Le contraste m’intéresse : je l’achète. Et je ne le regrette pas. Le style me fait penser à du Bret Easton Ellis. Une écriture assez froide. Des bribes du quotidien. Pas de sentimentalise, pas de tentative d’explication du phénomène. Juste une linéarité assez dérangeante.

Music for chamelons


Auteur : Truman Capote
Genre : Nouvelles
Année de parution : 1982
Édition : Gallimard, collection folio bilingue
Quatrième de couverture : « Un aveugle et paralytique disparaît mystérieusement pour réapparaître en pleine possession de ses moyens dix ans plus tard ; un petit garçon mal dans sa peau rêve d’être une fille ; une vieille dame aime tant ses chats qu’elle les congèle après leur mort… voici quelques-uns des étranges personnages de ces six nouvelles. Dernier ouvrage paru de son vivant, Musique pour caméléons est un livre-testament qui prouve, une fois de plus, le génie protéiforme de Truman Capote. »

Avis : j’aime le rythme languissant de ces nouvelles. Le ton n’est jamais le même tout à fait mais le rythme, lent et presque pesant parfois, ainsi que cette ambiance un peu moite reste la même. Si je l’ai lu, c’était surtout pour m’entrainer à lire en anglais et je ne suis pas mécontent de l’avoir fait avec Truman Capote car cela m’a vraiment donné envie d’en lire un peu plus de lui.

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