dimanche 4 septembre 2011

MADAME GRES, la couture à l'oeuvre

Date : du 25 mars au 24 juillet 2011

: Musée Bourdelle

Pourquoi ? : Pour ses tenues intemporelles.  Parce que 99,9 % des visiteurs sont des femmes de 15 à 99 ans

Les + : Les tenues sont superbes, les drapées somptueux. La scénographie fait qu'il y a écho entre les statues d'époques antiques du musée Bourdelle et les tenues sculpturales de Madame Grès. De plus, le musée est très agréable : on peut aller se balader parmi les statues de la petite cours intérieure.

Les - : Mis à part les visiteurs scotchés à leur iphone pour prendre des photos qui m'ont gênés lorsque je voulais prendre des photos avec mon argentique, je ne vois pas. Tout était assez bien pensés. les salles étaient vaguement par ordre chronologiques, tout en restant  thématique parfois. Le cadre était sympa. Les robes bien exposées. Rien à dire.

Affiche


"Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès (1903-1993) ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ainsi, c’est au musée Bourdelle que les robes sculptées de Madame Grès trouvent, plus que nulle part ailleurs, une place légitime.
Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.
L’exposition Madame Grès, la couture à l’œuvre réunit quelque quatre-vingts pièces provenant du musée Galliera et de collections privées, ainsi qu’une cinquantaine de photographies originales. Elle réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir – des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 1930 jusque dans les années 1980, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir. Photographiées entre autres par Richard Avedon et Guy Bourdin, elles sont largement publiées dans les magazines féminins. Quant aux pièces de jour : robes et manteaux des années 1950, modèles épurés des années 1960 et 1970, elles restent une référence pour les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui."

Musée de Paris


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